L’association Ailerons veut espionner le diable de mer, une raie très rare, menacée et mal connue, à l’aide de drones pilotés depuis un bateau. C’est l’opération Wings4Sea, pour laquelle ces bénévoles demandent l’aide financière du public. « Ce genre d’information est indispensable pour évaluer le statut d’une population », nous explique Lydie Couturier, océanographe et référente scientifique du projet.
Volant gracieusement dans l’eau, parfaitement inoffensif, pouvant atteindre cinq mètres d’envergure, le diable de mer méditerranéen devrait être aussi célèbre que sa cousine, la raie manta. Pourtant, il est si rare et si farouche que peu de gens l’ont vu, alors qu’il est présent dans toute la Méditerranée et même, peut-être, en Atlantique, près des côtes africaines.
Les zoologistes l’appellent Mobula mobular et rangent ce diable parmi les Mobulidés (ou Myliobatidés), au côté de la raie manta, mais ils le connaissent bien mal. Discret, ce sélacien mange des petits animaux planctoniques…
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Donc, elle gagne à être connue ! Merci pour les informations – amitiés bretonnes 🙂
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